mardi 20 février 2024

En savoir plus : Le sexe aquatique et les préservatifs !

En savoir plus : Le sexe aquatique et les préservatifs ! :

Pour certains, rien n’est plus excitant qu’une session érotique dans l’eau. L’expérience peut être tentée dans divers lieux, à condition que la température de l’eau soit bonne et que l’ambiance s’y prête. Voyons le menu !

Sous la douche : Il est agréable de se savonner mutuellement et de s’enlacer sous le jet d’eau chaude. La douche étant généralement prévue pour une personne, on sera sans doute à l’étroit. La position idéale : debout face à face, ou derrière lui. On peut aussi se prodiguer des caresses intimes.

Conseil : Voir à ne pas manquer d’eau chaude !

Dans un bain : Bien tranquilles chez soi, on peut soigner l’ambiance de la salle de bains avec des bougies parfumées, de la musique, etc. À moins de posséder une grande baignoire, on se retrouvera très à l’étroit. La position idéale : assis sur son partenaire, dos à lui, on effectue des mouvements de va-et-vient en s’appuyant aux bords de la baignoire.

Conseil : Ne pas trop remplir pour éviter l’inondation !

Dans un lac, une rivière ou la mer : La température de l’eau est un obstacle majeur, car il est difficile de garder une érection dans l’eau froide. La position idéale demeure le face-à-face, qui n’attire pas l’attention si on n’est pas seuls. Quant à l’eau de mer très salée, elle peut provoquer de légères irritations. En outre, cette eau abonde en microbes et en bactéries, surtout les lendemains d’orage, alors il vaut mieux se laver en sortant.

Conseil : Dans tous les cas, ne pas trop s’éloigner du bord pour éviter de perdre pied.

Dans une piscine : Après s’être assurés que personne n’arrivera à l’improviste, on peut envisager toutes les positions debout à condition de trouver un appui solide ou de toucher le fond. Les positions à l’horizontale sont possibles si on a du souffle.

Conseil : Attention à l’eau chlorée qui peut favoriser l’apparition d’une mycose (infection due à des champignons ou à des levures parasites ).

Dans un jacuzzi : La température de l’eau oscille généralement entre 36 et 40 °C. La chaleur et les massages contribuent à hausser la température du corps et à dilater les vaisseaux sanguins, déclenchant une production d’endorphines et une meilleure vascularisation. Le niveau d’eau étant peu élevé, on a le choix de deux positions : L'un s’assoit sur son partenaire, face à lui, ou dos à lui.

Conseil : On n’abuse pas de cette chaleur qui peut nous faire tourner la tête.

Mythes ou réalités : Les partenaires peuvent rester coincés lors d’une pénétration sous l’eau.

Faux : Aucun risque ! D’ailleurs, la peur et le stress feraient perdre à Monsieur son érection, facilitant la sortie de son pénis. Autrement, il suffirait d’insérer doucement un doigt dans l’anus de Monsieur.

Impossible d’attraper une IST ( infection sexuellement transmissible ) dans l’eau ?

Faux : Les risques d’IST sont les mêmes. Si le préservatif reste souhaitable, il faut le mettre avant d’entrer dans l’eau. La protection offerte par le condom diminue toutefois à cause de la chaleur, du chlore et des substances huileuses présentes dans l’eau ( mousse ou huile pour le bain, écran solaire dans la piscine, etc...).

Sous l’eau, la pénétration peut devenir difficile ?

Vrai : L’eau " lave " rapidement la lubrification naturelle de l'anus, ce qui augmente les frictions, le risque de lésions anales ainsi que l’introduction des bactéries et autres virus.

Le sperme ne survit pas dans l’eau ?

Vrai : La durée de vie des spermatozoïdes à l’air libre et dans l’eau est très limitée, mais cela ne représente aucunement un moyen de contraception.

Être ou ne pas être... ablutophile : L’ablutophilie consiste à être excité sexuellement par l’eau et tout ce qui est mouillé. La plupart des ablutophiles se contentent de faire l’amour dans une baignoire. Certains, plus extrêmes, aiment le faire dans une piscine, là où ils n’ont plus pied. Soit ils apprécient le côté asphyxiant de l’amour sous l’eau, qui leur donne un sentiment de danger, soit ils sont sensibles aux vêtements mouillés qui collent à la peau ou à la tenue de néoprène moulante... évocation du corps des titrons mythiques.

L’acte sexuel en eau profonde : Francis Le Guen, plongeur professionnel, explique : " Beaucoup d’adeptes de la plongée disent l’avoir pratiqué, mais c’est un sujet controversé. D’après la médecine, la pression absolue empêcherait une irrigation sanguine suffisante des corps caverneux de l’attribut masculin au-delà de 5 m de profondeur, car la pression ambiante serait supérieure à la pression artérielle.

Pourtant, de savoureuses anecdotes circulent au sujet d’ébats sexuels supposément effectués par des couples entre 4 m et 40 m de profond. Francis ajoute : "Le Fish Bowl, un site rempli de poissons fluorescents au débouché du canyon de Dahab en Égypte, est célèbre pour ce type d’ébats nocturnes et sous-marins". Légende marine ou exploit réel ?

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